Révolution française

Un volume in-8, demi-basane de l’époque. Pièce de titre “Recueil sur la révolution”et de tomaison "1789 9"

Table manuscrite sur les premiers feuillets blancs. Très bonne condition

Tableau du nombre des députés de chaque Province de France aux Etats Généraux de 1789;  avec l'état de leur étendue,  de leur population,  des impôts qu'elle payent,  et de leurs Bailliages ou Sénéchaussées tant principaux que secondaires, suivi de la liste des noms des Députés par ordre alphabétique.Paris, Didot, 1789. (9-40 pp).

La liste est paginée à part.) Annotations et corrections manuscrites. Ex libris  manuscrit “puillon boblaye”.

Extrait des lettres de Paris, …mai 1789. 8 pp. 

Récit de l’affaire Réveillon et des premières émeutes. 

Suite des lettres de Paris.  2 pp. 

Suite à une proclamation du Roi concernant l’affaire réveillon et les émeutes.

Dauphiné, 7 mai 1789. Opinion de Savoye de Rollin sur un conflit au Parlement de Grenoble et relation d’une lettre de Paris qui fait état d’une critique (attribuée à Mirabeau)  d’un discours de Necker.

Procès-verbal des conférences sur la vérification des Pouvoirs,  tenues par MM et les commissaires du Clergé,  de la Noblesse et des Communes, tant en la salle du comité des États Généraux,  qu'en présence de MM. les Commissaires du Roi,  conformément au désir de Sa Majesté. Paris, Baudouin, 1789. 216 pp.

Relation de ce qui s'est passé à Paris depuis la retraite de Monsieur Necker.  par un témoin oculaire. À la demande des citoyens de Rennes. Paris,  1789. (18 pp.)

Extrait des registres du greffe de l'hôtel de ville de Lamballe. Du 3 juillet 1789. Rennes, Vatar. 

Parmi les signataires,le maire de Lamballe, Micault de Mainville. La communauté de la ville de Lamballe est acquise au Tiers Etat “ elle déclare adhérer à tous les arrêtés pris dans l'assemblée nationale,  et particulièrement à celui du 17 juin dont elle ne cessera de réclamer les principes”.

Il était temps; où la semaine aux événements. Petit accroc à la page de titre. Annotation manuscrite 12 et 13 juillet 1789. Ex libris manuscrit peu lisible.17 pp. 

“Les Princes,  les Grands et les Ministres, conjurés contre le peuple,  allait l'écraser sous le poids des chaînes du despotisme;  et pendant qu'ils font approcher des murs de la capitale une armée formidable et menaçante,  ils excitent au-dedans une guerre intestine (...)” 

Précis exact de la prise de la Bastille; Rédigé sous les yeux des principaux acteurs qui ont joué un rôle dans cette expédition et lu le même jour à l'hôtel de ville. 10 pp.

Récit de ce qui s'est passé à la séance tenue par le roi le 15 juillet.3 pp. De l’imprimerie de Julien - Charles Vatar.

Du 16 juillet,  assemblée municipale de la Ville de Rennes. (...) Nous apprenons que le sang du citoyen a coulé; qu'une portion du peuple a été égorgée par de lâches mercenaires, par des troupes étrangères indignes d'être associées à des soldats français (...) ainsi le flambeau de la guerre civile est allumée (..) hâtez-vous, Sire, de prévenir, d'arrêter les malheurs qui menacent toutes les parties de votre royaume,  et dont les imprudents qui vous trompent non pas su pressentir et calculer toute l’étendue (...) que l'Assemblée des États généraux soit enfin réintégrée dans la pleine et entière liberté qui doit constituer son caractère (...).La protestation est suivie d’un Procès-verbal qui relate la peur et la mobilisation suscitées par les échos des événements parisiens.

Suite du procès verbal du corps municipal de Rennes. 37 pp. Date manuscrite 17 18 19 20 juillet 1789. 

Le procès verbal reproduit une lettre adressée à la Communauté de Rennes  par “ Duplessis-Grenedan,  conseiller au Parlement” “ J'ai toujours envisagé les privilèges pécuniaires et honorifique,  dont la noblesse bretonne s'est montré si jalouse  plutôt comme des abus que comme des droits;  et mes dispositions ainsi que mon vœu le plus sincère,  ont toujours été d'en faire le sacrifice à l'intérêt de tous. Ce que je désire avec le plus d'ardeur,  c'est que la nation française se donne une constitution parce qu'elle n'en a jamais eu (...) Je n'ai jamais professé les principes dont on a fait un trop juste reproche à la noblesse;  je les ai,  au contraire,  combattu de tout mon pouvoir,  et c'est un des motifs qui m'ont déterminé à mettre en vente ma charge de conseiller au Parlement de Bretagne”.On fit reproche par la suite à  L-J du Plessis-Mauron de Grénédan, qui poursuivit sa carrière sous la Restauration de 1814, d’avoir brûlé ses titres de Noblesse le 18 juillet 1789. Le procès-verbal relate également les décisions qui touchent  au prix du blé, la ferveur populaire suscitée par la déclaration de Duplessis-Grénédan et l’organisation des milices citoyennes.

Extraordinaire. Dimanche 19 ajouté à la main : juillet 1789.Un feuillet. 

“M. le Baron de Stott, Breton, Parti de Paris vendredi 17 au soir,  est venu ce jour 19 à l'Hôtel de Ville de Rennes prévenir Messieurs les officiers municipaux que ledit jour vendredi (...) le Roi s'est rendu à l'hôtel de ville de Paris,  où il a signé, de  son propre mouvement,  les articles ci-après:

 La Constitution sera établie par l'Assemblée nationale ;  la milice bourgeoise établie à Paris composé de 48000 hommes sera employée à la gare du Roi. Monsieur de Lafayette en est nommé le Commandant; les Ministres actuels renvoyé; Monsieur Necker rappelé; Monsieur Bailly nommé Maire de Paris : suppression de la charge de Prévôt des marchands; les Gardes-françaises érigées en Gardes-nationales; la Bastille détruite; amnistie générale pour Paris”

[Thelis (Claude Antoine, Comte de)]

Mémoires concernant les écoles nationales militaires. Quinzième mémoire  12 pp.1789.

Mémoires concernant les écoles nationales militaires.Seizième mémoire  Lettre du comte de tennis au compte de musique en lui envoyant sa procuration pour nommer le député de la noblesse au baillage d'Autun. 46 pp. 1789.

Mémoires concernant les écoles nationales militaires.Dix-septième  mémoire. 39 pp. 1789. 

Les trois mémoires font partie d’un ensemble de 18 publications parues entre 1781 et 1789 sous la direction de Claude Antoine de Thélis. Il s’agissait, pour l économiste et philanthrope, également militaire, né dans le Forez vers 1730 et mort vers 1790, d’exposer ses vues en matière d’éducation et de gestion des affaires du royaume. Le premier numéro de cet ensemble reproduisait le Plan d’éducation nationale, soumis au pouvoir royal et qui, approuvé par le roi, avait permis au Comte de Thelis de créer sur ses terres un premier établissement “citoyen et militaire” pour 24 orphelins.

Le quinzième mémoire, adressé à MM. les Souscripteurs, est relatif à un Bureau partiel en faveur des pauvres de la rue du Cherche-Midi “Si un tel genre d'administration est reconnu utile dans nos campagnes, où il est infiniment plus aisé de connaître les facultés et les mœurs de chaque individu; que de raison n'aurions-nous pas pour l'établir dans nos villes et surtout dans les grandes paroisses” Les secours aux pauvres  snt cependant assortis de rigoureuses mesures de surveillance. Le seizième mémoire prévoit, à côté de l’établissement de médecins chirurgiens, de garde-malades et de sage-femmes instruites,  “des ateliers de charité pour les pauvres qui ne pourraient pas trouver d'ouvrage,  lesquels seraient alors employés à la réparation des chemins de leur paroisse” ainsi que des “maisons de force pour renfermer les pauvres qui auraient commis quelques crimes qui ne mériteraient pas la mort (...) comme en Hollande,  où ils sont employés à scier des bois de teinture dans des chambres fermées”.  Des maisons de correction viendraient compléter ce dispositif à la fois charitable et répressif. Le dix-septième mémoire porte sur les écoles nationales militaires et les avantages qu'il y aurait à les généraliser à l’ensemble de la Nation .ll comporte in fine  un “Etat de la recette faite pour les écoles nationales militaires” de mai 1777 à juillet 1789 avec les noms  des nombreux souscripteurs parmi lesquels le Roi et la Reine et le premier cercle de l’aristocratie.

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