Correspondance amoureuse entre deux travailleurs volontaires à Osnabrück et Melle.

 

Ensemble de plus de 30 lettres sous enveloppes affranchies avec timbres à l'effigie d'Hitler. Une petite photographie et deux cartes. 300 €

Correspondance entre Bernard Maitrejean, peut-être originaire de Normandie ou de la région parisienne et Louise Van Wayenberghe, jeune Belge dont la famille vit à Gand. Une lettre est de la main de Louise, les autres sont de Bernard. Les deux correspondants se sont rencontrés en Allemagne où ils travaillent tous deux en usine, Bernard Maitrejean à Osnabrück où il est logé au camp deSchützenhoff, Baraque II, chambre IV), Louise Van Wayenberghe à Melle. Les jeunes gens se voient régulièrement, entretemps, ils s'écrivent. Au-delà des serments d'amour, les lettres témoignent du quotidien des travailleurs volontaires, entre longues journées, punaises et bombardements "aujourd'hui, c'est le 11 novembre et les tommies sont déjà venus quatre fois ce matin à six heures, cet après-midi à 2 heures et à 5 heures ce soir à sept heures, c'est la plus longue car elle a duré près de trois heures". La correspondance commence en 1943 et prend fin en février 1944.